Je me suis souvent demandé si le désir de mourir pouvait avoir un rapport avec l'intelligence d'un individu.
Pour vous expliquer ma théorie il faut que je rappel quelques analyse déjà faites dans l'histoire.
Il parait normale que beaucoup de sociologues, de psychologues et même de philosophes (professionnels ou non) (ne parlons pas religions..) se sont posé la question du pourquoi ce désir de mort.
Notre éminent sociologue Emile Durkaim l'a très clairement expliqué :
La raison du suicide est purement sociale. Beaucoup de facteurs peuvent rentrer en jeux mais tous se recoupent avec un isolement par rapport à une appartenance dans un groupe sociale. (de deux à beaucoup plus d'individus)
D'après Durkaim, plusieurs grandes possibilités :
- Lorsqu'une personne n'a aucune attache sociale, ou du moins rien de solide, elle ne peut plus, dès lors... exister. Car l'on existe qu'à travers la personne sociale qu'on se fabrique toute notre vie. Si l'on est seul, notre conscience de qui l'on est fini par disparaître progressivement et le désir d'autodestruction se fait de plus en plus pressant. On retrouve ce comportement chez beaucoup d'animaux. Dès lors qu'il ne se sentent plus utiles voir gênant pour leur micro société, certains se donnent la mort ou la favorise (exemple des animaux malades qui quittent le troupeau ou la meute pour laisser plus de liberté aux autres).
Les hommes peuvent trouver milles raison exceptionnelles à ce désir mais il est généralement le reflet de cette effet social.
(Une rupture, la mort d'un proche, la vieillesse, le chômage...autant de raisons qui peuvent être considéré comme des isolement sociaux menant la dégradation de son sentiment d'existence.)
- Une autre raison bien plus ignorée est l'inverse de la première. Lorsqu'un individu n'existe plus qu'à travers un groupe sociale, son cerveau peut dévelloper le même sentiment car au final il ne sais plus quiil est; il n'existe plus pour lui même. Ce qui conduit au même résultat.
C'est pour cela qu'il est très connu que changer d'air; voyager ou simplement découvrir d'autres personnes, peut aider très efficacement.
On parle souvent d'égoïsme chez les suicidé qui avaient beaucoup de proches; la caractérisation devrai parfois être renvoyé au locuteur.
Quand une personne est en détresse, le fait de trop la soutenir en la renvoyant vers des plaisirs, peut être géniaux, construits ensemble ou avec un groupe, n'est absolument pas toujours la meilleurs solution. Il faut savoir analyser. Lui faire rencontrer des nouvelles personnes, des nouveaux plaisirs, même très temporairement, peut avoir un impact très puissant.
La troisième raison qui vient de moi même, comme je disait au début, pourrai tout simplement venir de l'évidence de l'incohérence de la vie et de toute choses.
Je ne dit pas "on va mourir un jour alors à quoi bon" mais "pourquoi faire ça, et pourquoi faire ça?"
Je connais le plaisir, je connais la satisfaction... toutes se choses qui nous permettent d'aimer la vie. Mais, et cela depuis tout petit, je connais surtout la logique froide des choses. Il s'entraine alors le sentiment universel qu'est la "blase".
Lorsqu'un bon ami vient nous parler et que l'on accepte la discussion avec enthousiasme mais qu'il y a toujours une petite voix qui dit dans le fond du crâne "c'est bien, tu fais passer le temps de ta vie, c'est bien continu..oui, tu sais que parler n'est qu'un moyen parmi tant d'autre de se sentir exister pour lutter contre tout les assauts chimiques et nerveux de ton osmose intérieure"
L'envi de mourir ne vient alors ni d'un isolement social, ni d'un trop plein social; mais tout simplement et comme chez 9o% des gens, dans le sentiment de tourner en rond et de se leurrer à l'infini. Dans ces 9o%, 89% arriverons à trouver des palliatifs pour oublier ces problème existentiels que ce soit par l'accomplissement de soi (art, famille, pouvoir et bien d'autres...) ou par l'oubli (drogues..).
il reste les 1% qui préfèrent le choix du suicide et ce choix peut être tout fait respectable. (chiffres sans aucuns fondements..)
Dans les 1o% qui ne sont pas concerné par ses doutes existentiels (ils sont peut être beaucoup moins nombreux, ou peut être beaucoup plus) on trouve alors les simples d'esprits, la plupart des croyants, et des exceptions...
Qu'en pensez vous ?
Il faut toujours comprendre avant de juger et c'est souvent impossible.